samedi 13 février 2016

J'ai travaillé

Pour travailler en Nouvelle-Zélande, il faut soit un "Working holiday visa": trop pratique, parce qu'il y a plein de boulot ici, donc si on a le droit de travailler, on peut voyager longtemps. Mais on ne peut l'avoir que jusqu'à 3o ans et donc, dure réalité, je suis vieille.(donc je n'ai pas le droit de travailler ici).
Soit un "Working visa" mais il faut trouver une entreprise qui accepte de nous embaucher et donc de nous sponsoriser pour obtenir le visa. Le problème c'est qu'il faut un emploi qualifié et donc de plusieurs mois. Or je n'ai pas envie de travailler tout de suite. J'ai envie de prendre le temps de visiter le pays. Donc je dois faire avec mon "Tourist Visa " pour le moment et voir si je trouve des petits boulots au noir, ou alors, travailler en échange d'un logement et éventuellement des repas.
À kerikeri, je suis arrivée juste après je nouvel an, et c'était pas évident de trouver un poste, parce que ce n'était pas la bonne période. La saison des récoltes de fruits commence mi/fin janvier et je ne voulais pas rester trop longtemps là-bas sans travail parce qu'il n'y a pas grand chose a faire.
J'ai quand même pu travailler 2 jours, payée 15 $ de l'heure, dans une vigne : il fallait arracher les feuilles autour des grappes de raisin "pour que ce soit plus facile de les asperger de spray ensuite".
Donc c'est ce que j'ai fait, comme vous pouvez l'admirer sur les photos.
En travaillant, j'avais le temps de réfléchir.
Le premier jour, je me suis dit que c'était sympa la nature, mais que j'étais quand même plutôt faite pour un travail avec plus de responsabilités.
Le 2eme jour, je repensais avec nostalgie à mes gentils collègues de Palexpo.
(Que j'embrasse d'ailleurs! <3)
Et puis sinon, de retour à Auckland, après Bay of Islands, je suis retournée à l'auberge où j'avais séjourné à mon arrivée en Nouvelle-Zélande, avant Noël. Et là, j'ai pu travailler une semaine pour payer mon hébergement.
Le travail était varié !
Je devais changer les draps, les mettre a laver et sécher,vider les poubelles des chambres et passer l'aspirateur.
L'auberge était sur 4 étages, et entre les escalades sur les lits superposés, les allers retours à la machine à laver au rez de chaussée, et entre les étages, le tout sous un température de plein été chez nous, mais en beaucoup plus humide; c'était sportif! :)
Mais c'était aussi un travail technique ! il y avait différentes façons de faire les lits selon leur types : lits simples long séjour ; Lit simple court séjour, Lits doubles : parfois il fallait un drap en plus de la housse de couette, parfois non ; parfois il ne fallait pas mettre de taie d'oreiller, parfois si ; parfois il fallait prendre des draps blancs, parfois colorés. Parfois on changeait tout, parfois on changeait pas la housse de couette mais que le draps, donc il fallait aller vérifier la couleur de la couette pour mettre des draps qui aille avec la chouette.
Toujours, il fallait se souvenir du type de chambre et ne pas oublier de drap sinon on faisait des tas d'allers retours.
Et enfin, c'était un travail très créatif !  Sachant qu'il y en avait de toutes les couleurs et de toutes les tailles pas toujours triés. Il fallait trouver des draps qui aillent ensemble!




petite difficulté supplémentaire sur l'avant dernière photo : faire un lit avec un autre lit juste a coté: 

Steven, un de mes collègues:

1 commentaire:

  1. C'est trop magnifique la NZ, surtout les draps rouges et marron!! <3

    PLus sérieusement, tu nous manques. Et tu manques sûrement aussi à tes collègues de Palexpo. C'est quand que tu rentres déjà Chounette? Bisouuus :-*

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