jeudi 21 juillet 2016

Vipassana - 10 jours de méditation intensive

Je vous ai promis de vous raconter, alors voilà:

C'était dans un centre à une heure d'Auckland, et la technique enseignée s'appelle Vipassana. L'objectif du cours est d'apprendre à voir les choses «telles qu'elles sont réellement».

Un cours sur 10 jours, sans parler, avec 10 heures de méditation par jour, 1 heure de théorie intense chaque soir, dans un cadre très agréable, (dans la nature, une petite forêt, une rivière, des lapins qui gambadent..).
La nourriture était saine et excellente, le tout entièrement gratuit, grâce à l'engagement de bénévoles qui sont entièrement convaincus des bienfaits de la technique enseignée.

..C'était très, très, difficile.

Quand je suis sortie, je me suis dit que, si on me demandait si je conseillerais ce stage, je répondrais :
«heu..oui, absolument,...mais... c'est de la torture.» (c'est mon avis personnel, hein?).

Jusqu'au dernier jour, qui lui est génial, vraiment. :)

Parce que c'est à la fin du cours, en partageant nos expériences, que nous avons toutes  réellement compris le chemin que nous avions parcouru. Complètement différent pour chacune. (je dis «chacune» car les femmes étaient séparées des hommes).

Il y a un million de choses à dire sur cette expérience.

Mise à part la méditation, l'enseignement se base sur le fait que le malheur apparaît lorsque des choses non désirées se produisent et si des choses désirées ne se produisent pas. Mais aussi sur le fait que tout change et passe: notre environnement, la nature, les événements, nous: notre corps, nos sensations, mais aussi nos pensées, le bonheur, la douleur...

Quand je suis arrivée au centre, un samedi, on m'a montré ma chambre (individuelle), très simple, propre, confortable.

Puis, je me suis engagée à:
- ne pas parler pendant les 10 jours
- ne pas voler,
- ne pas prendre de substances intoxicantes (alcool, drogues, cigarettes...)
- ne pas mentir
- ne pas avoir de relation sexuelle inappropriée (infidélité par exemple)
- ne pas tuer

Ensuite, repas du soir, que j'ai partagé avec trois filles très sympa. On s'est tout de suite bien entendues et on a bien rigolé, toutes les quatre.

Après le repas nous sommes toutes allées dans une grande pièce pour notre première heure de méditation, et le silence a commencé.

Le silence:

Ne pas parler n'était pas si difficile, cela ne m'a pas vraiment manqué, mais nous ne devions pas seulement garder le silence, nous devions faire comme si nous étions seules et ne pas interagir avec les autres étudiants (ni même les animaux) : ne pas dire merci, ni pardon, ni sourire lorsqu'on croisait quelqu'un.
Pendant 9 jours et demi, nous avons toutes (une trentaine de femmes) vécu, mangé, médité, nous sommes brossé les dents,... côte à côte, sans aucun échange.

Nous pouvions uniquement parler à l'enseignante si nous avions des questions concernant les cours ou à une autre personne, en cas de problème technique ou autre. (Par exemple, j'avais des fourmis dans ma chambre)

Pour méditer, nous devions nous concentrer sur notre respiration ou nos sensations, mais naturellement, notre cerveau passe sans arrêt d'une idée à l'autre: «blablablablablabla....», tout le temps, et c'est très difficile au début de l'en empêcher.
Ca devient un peu plus facile, avec l'habitude, mais même à la fin des 10 jours ce n'était pas toujours évident.

Pendant les périodes de repos nous pouvions laisser notre pensée aller où elle voulait, mais nous ne pouvions ni écrire, ni parler, ni dessiner,...

La nourriture:

Au petit déjeuner, nous avions beaucoup de choix:
Des toasts avec du beurre, de la confiture, de la crème de sésame(trop bon), du beurre de cacahuète, des flocons d'avoine (porridge) avec une sorte de sauce toute simple mais trop bonne: juste des raisins secs et des pruneaux chauffés et caramelisés dans un fond d'eau. Il y avait aussi des fruits, du yaourt, des céréales, etc.

Les déjeuners étaient généreux et excellents aussi: très sains, préparés avec de bons produits, plein d'épices, végétariens, et presque uniquement sans produits laitiers.
Pas de crème, pas de fromage, pas de graisse, pas de pain.

Et le soir, pas de vrai repas, juste du thé et des fruits. (Assez horrible. J'aime pas les fruits).

Autant vous dire que j'ai FONDU. Moins 5 kg en 10 jours, haha!

L'emploi du temps quotidien:

La journée commençait à 4 heures du matin avec un gong dont le son était relativement agréable. Nous faisions environ dix heures de méditation tout au long de la journée, parsemées de pauses régulières et de périodes de repos.

4am – réveil
4:30-6:30am – meditation
6:30-8am – petit déjeuner et repos
8:00-11am – meditatation
11-1pm – repas et repos
1-5pm – meditation
5-6pm – collation (= du thé et des fruits)
6-7pm – meditation
7-8:15pm – cours théorique
8:15-9pm – meditation
9pm – repos

C'était de longues journées rythmées par le son du gong.

Vipassana:

Pendant que nous méditions, nous recevions des explications régulièrement: c'était un enregistrement audio de S.N. Goenka, la principale personne chargée de la transmission de Vipassana durant les dernières décennies. Il est décédé il y a quelques années. C'est aussi lui qui donnait les cours du soir (traduits dans tous les langues).

La technique de méditation en elle même était plutôt simple, principalement basée sur nos sensations sur le corps. Officiellement, c'est la technique découverte par le Bouddha pour devenir un «être illuminé». La méditation s'accompagne d'un mode de vie et une vision des choses qui sont censés être à la fois bons pour soi, et pour les autres.
Il n'y avait quasiment rien de religieux dans nos cours, et l'enseignant(audio) insistait vraiment sur le fait que le cours était compatible avec n'importe quelle religion, qu'il ne fallait pas aveuglément croire en un dieu et attendre qu'il fasse des miracles puisque la seule personne qui puisse nous rendre heureux, c'est nous.

Selon la théorie qui accompagne la méditation, inconsciemment nous ressentons sans arrêt des sensations sur tout notre corps. Notre cerveau les analyse et crée une réaction: soit de rejet, si on n'aime pas la sensation, soit d'envie, si on l'aime: on veut qu'elle revienne.
Et le cerveau réagit comme ça pour tout: soit par de l'envie, soit par du rejet.
Or c'est un cercle vicieux: plus on veut de choses, plus on en a, et plus en veut encore. Et pareil pour le rejet: plus on critique,... plus on critique...
Heu..C'est clair?.. :)

Donc si on s'entraîne à essayer de contrôler ces réactions de rejet et d'envie et si on essaie de rester équanime, c'est à dire d'observer nos sensations, comme si ce n'étaient pas les nôtres, sans rejet, ni envie, alors, avec le temps, on parvient à faire la même chose pour les événements de la vie.

À priori, c'est le secret du bonheur: vivre dans l'instant présent, et accepter la vie telle qu'elle est, sans en vouloir plus.

Et en même temps, l'équanimité durant la méditation permettrait de se libérer des impuretés, et négativités (alors qu'au contraire, réagir par l'envie et le rejet en créerait).

Et on nous explique que puisque tout change, rien n'a d'importance, et qu'on peut toujours relativiser en quelque sorte. Par exemple, l'eau d'une rivière n'est jamais la même au même endroit, elle change tout le temps. Et pour nos pensées et notre corps, c'est la même chose. Tout est comme ça, tout change constamment. Nous ne sommes que des tas de bulles, haha!

Il y avait beaucoup d'autres choses, sur la façon de voir les choses. C'était très intense et très intéressant.

La méditation:

La technique de méditation changeait un peu chaque jour:

Le premier jour: concentration sur notre respiration.
2e jour: sur les sensations à l'intérieur et autour de notre nez.
3e jour: sur les sensations à l'extérieur de notre nez seulement.
4e jour: les sensations sur tout notre corps.

Observer comme elles changent, rester neutre, équanime, en les observant, et toujours rester dans l'instant présent. C'était le plus important.

Les premiers jours de méditation, c'était assez facile, j'attendais de voir ce que j'allais en tirer et ça changeait un peu chaque jour.

Mais j'ai commencé à déchanter légèrement le 6e jour. Je ne voyais toujours pas l'intérêt de méditer et c'était long... Je faisais beaucoup d'effort et quand je donnais tous les efforts possibles, je ressentais les sensations, et c'est vrai que c'était intéressant, mais je commençais à en avoir marre.
En géneral les cours théoriques du soir me motivaient, mais le 6e soir, le cours n'était pas terrible, rébarbatif, répétitif...

Le 7e jour à été très difficile: comme j'en avais marre de méditer, des tas petites choses de la vie de tous les jours m'énervaient de plus en plus. Au début, j'étais un peu ironique, je riais toute seule de ma situation.  Mais plus temps passait, plus j'étais énervée:
-à l'heure du repas du soir qui n'en n'était pas un,
-quand il n'y avait pas de banane le soir (horrible),
-les fourmis dans ma chambre,
-j'en ai tué 2 sans faire exprès (alors que j'avais promis de ne pas tuer)
-les traînées de vinaigre le long de mon mur (c'est ce qu'on m'avait donné pour les chasser)
-quand mes voisines faisaient des bruits désagréables pendant la méditation,
- quand elles faisaient la tronche, certaines étaient de vrais zombis.
-le gong,
-le réveil le matin,
-la fin des pauses
-les chants de l'enseignant
-la douleur, etc..

Le cours du soir m'a redonné un petit coup de pouce au moral, mais le lendemain, le 8e jour, à 4:30 du mat', impossible de méditer.

Mon cerveau m'a dit: «STOP! FINI!»

Je ne voyais pas pourquoi je «m'auto-torturais» comme ça, j'avais l'impression que j'étais la seule à ne pas y arriver, je trouvais ça ennuyeux, j'avais mal, je trouvais que ça ne m'apportait rien. Et j'étais tellement critique d'un seul coup, que je me rendais compte que je travaillais mal, puisque je ne pouvais plus du tout être equanime.

Complètement déprimée, je suis allée voir la prof.

Elle ne m'a pas vraiment dit grand chose, à part que c'était normal, que j'étais toute débutante, que c'était pas grave pour les fourmis parce que j'avais pas fait exprès,...de petites choses qui m'ont aidée à m'apaiser pour les derniers jours.

Ca m'a bien aidée:
-ce n'étais plus si grave de ne pas avoir de banane le soir,
-je me disais que ma voisine était sûrement malade, que j'irais lui demander des nouvelles quand on pourrait parler,
-j'arrivais à ignorer les fourmis
-et finalement, je changeais ma façon de voir les choses,
-je continuais à faire autant d'efforts que possible pendant la méditation, pour en retirer un maximum de bénéfices avant la fin.

Reparler:

On savait qu'on pourrait reparler le 10e jour, en milieu de journée. J'avais assez hâte mais on apprenait à vivre l'instant présent, donc finalement je n'y pensais pas trop.

Mais le matin, quand j'ai lu l'emploi du temps, j'ai eu un choc. Tout était tellement facile quand on ne parlait pas. Pas besoin de faire d'effort avec les gens, toujours le même emploi du temps. Et là j'ai trouvé ça tellement compliqué de nouveau. Je me suis retrouvée à sangloter sous la douche, à me dire que je voulais aller élever des chèvres à la campagne...
(ça n'a pas duré, je vous rassure)

Et puis quand on a pu reparler, après une séance de méditation, personne ne nous à vraiment dit «C'est bon! vous pouvez parler!». Non non. Rien du tout.
Et du coup, on était toutes timides.
J'avais envie de me sauver dans ma chambre, mais je ne me souvenais plus de l'emploi du temps. alors j'ai dû aller dans la salle commune. Je n'ai pas parlé au début, je n'en avais pas vraiment envie, je n'osais pas trop, je ne savais pas quoi dire. Et on était nombreuses à ressentir la même chose, à ne pas savoir quoi faire.. Peut être parce qu'on ne savait pas ce que les autres avaient pensé de nous tout ce temps? Je ne sais pas trop..Quand on ne parle pas, on ne peut qu'imaginer ce que les autres pense. On avait perdu l'habitude de parler.

Mais j'ai vu une de mes 3 copines du début, et je suis allée la voir.

:D C'était trop trop bien. C'est fou comme l'expérience nous a rapprochées tous les 4. On s'était ignorées pendant 9 jours et demi. Whaaa! Incroyable de pouvoir échanger. On échangeait nos expériences, se racontait comment on avait vécu chaque petite chose. Pendant tout le séjour, on avait essayé, sans se parler, de toujours être à la même table tous les 4. Et quand l'une d'entre nous n'était pas avec nous, on était déçues et on cherchait des yeux la personne dans la salle.

On aimait toutes les bananes et on était toutes frustrées quand il y en avait pas, on avait toutes des personnes qu'on aimait pas trop, sans vraie raison, mais c'était pas les mêmes pour tout le monde, et on s'était raisonnées. On avait toutes remarqué des petits détails chez les autres et on s'était inquiété un peu pour elles, parfois pour rien.  On avait toutes eu des petites difficultés diverses; on avait toutes vécu des choses complètement différentes sans le savoir. On a toutes passé du temps à observer des choses qu'on avait perdu l'habitude de regarder: les insectes, les fleurs,...on touchait les arbres... o_O
C'était super émouvant de se raconter tout ça.

Je me suis sentie un peu étourdie encore quelques temps. Epuisée de parler et par les émotions, haha! Très bizarre. Mais c'est vite passé.

Et le temps est passé si vite d'un seul coup!
J'ai pu dire merci à une fille qui m'avait abritée avec d'un parapluie, à une autre qui m'avait aidée à ouvrir une porte quand j'étais chargée,...nos quelques rares interactions silencieuses..

Tout le reste de la journée, nous avons pu échanger sur notre expérience, avec encore quelques séances de méditation.

Sachant que c'était les dernières, j'ai réussi à bien me concentrer et c'était peut être les meilleures, parce que j'étais enfin contente de cette expérience.

Une expérience différente pour chacune:

C'était un soulagement de voir que ça avait été difficile pour tout le monde. Mais pas au même moment. Pour moi les journées les plus dures ont été celles du 6e et 7e jours. Mais pour d'autres c'était le début qui était difficile. Donc c'est pour ça qu'on avait l'impression que tout le monde y arrivait sauf nous. Comme on ne pouvait pas parler, on a vraiment vécu l'expérience chacune à notre façon, et c'est vraiment bien. (Si on avait pu partager nos expériences on aurait toutes arrêté, haha! )

Pour moi c'était vraiment la méditation qui était difficile, et l'impression de ne pas apprendre grand chose: faire quelque chose que je n'avais pas envie de faire. J'avais déjà appris à être seule grâce a mon voyage, et aussi à ressentir les sensations sur mon corps. (J'avais fait un peu de sofro) donc ça, ça allait, mais pour certaines c'était hyper difficile. C'était la première fois qu'elles étaient seules avec elles mêmes. Certaines n'arrivaient pas à garder la position longtemps, d'autres avaient physiquement très mal, d'autres ont ressenti énormément de colère, beaucoup n'arrivaient pas à dormir la nuit, et s'endormaient au lieu de méditer, etc.

En général, le silence n'a pas été difficile à garder. C'était peut être un peu plus difficile d'éviter les échanges de regards.
Aux moments des pauses on cherchait des moyens de s'occuper: on lisait les étiquettes de nos vêtements, de nos produits de beauté, on se lavait les dents pendant de longues minutes; on se disait.. «bon, à quoi je vais penser?...»  Mais pour moi finalement, ce sont souvent les mêmes idées qui revenaient. Celles qui me préoccupaient. Et j'ai remarqué que maintenant je n'y pense plus. Comme si j'avais réglé le problème. C'est intéressant, non?

On a aussi appris des choses de ce mode de vie différent. Certaines ont décidé de moins se maquiller, par exemple. D'autres se sont rendu compte qu'elles pouvaient vivre avec presque rien. Moi, j'essaie de manger plus équilibré, et en plus petites quantités, de me tenir droite par exemple( mon dos s'est bien musclé). J'ai vraiment beaucoup aimé la nourriture là-bas. À part les fruits. D'ailleurs j'ai remangé que des bananes et des fraises depuis!
Haha!

J'avais des petits objets ou rituels auxquels j'étais attachée: je mettais toujours mes petits chaussons en laine pour méditer (tricotés par ma tante), je dormais avec une bouillotte, et j'avais des petits objets souvenirs que j'aimais bien dans ma chambre qui me remontaient le moral.

Conclusion personnelle:

Je suis contente d'avoir fait ce stage parce que j'ai beaucoup appris sur moi même, sur la méditation et sur le bouddhisme.

J'ai remarqué que j'aimais bien méditer maintenant! Je n'aurais vraiment pas pu enchaîner avec un autre stage, mais ce n'est pas impossible que je le refasse un jour.

J'ai aussi remarqué que je ressentais de la culpabilité même sans interaction avec les gens. Et ça me fait penser que je culpabilise trop et que je pourrais essayer de modifier ça chez moi.

Au début, par rapport à l'idée, de toujours vouloir plus, je ne voulais pas changer: j'aime bien me faire plaisir quand j'ai envie de quelque chose. Mais j'ai compris plusieurs choses par rapport à ça.

J'ai réalisé que d'un côté je n'étais pas trop critique par rapport à la vie, mais par contre, que j'en voulais toujours plus.

Je n'ai pas changé, mais maintenant, quand je veux quelque chose: par exemple, dans une boutique, je continue à l'acheter, mais je me rends compte que je suis dans «l'envie», et après, que ça ne m'a souvent rien apporté d'obtenir ce que je voulais. Il y a même parfois une petite part de déception (parfois non, bien-sûr), mais je trouve que c'est intéressant.

Et comme on nous parlait beaucoup de compassion, j'ai compris que les bonheurs apportés quand une envie se réalise pouvaient être remplacés par le bonheur apporté par la compassion. C'est quelque chose que je ressens de façon plus forte maintenant.
J'ai encore plus envie de changer de faire de l'humanitaire.

Conclusion générale

Je savais que le stage serait difficile, mais c'était difficile pour des raisons différentes de ce que j'avais imaginé.

Physiquement, 10 heures de méditation par jour, c'était dur mais aussi mentalement. Et c'est bizarre parce que tout est fait pour que le séjour soit agréable. Il ne se passe rien de difficile concrètement.

Cela n'apporte pas vraiment une «révélation», ce n'est pas de la magie, mais cela apprend à voir les choses autrement. Au cours des dix jours d'explications théoriques, on expérience beaucoup de choses enseignées. Il y a trop de choses pour tout intégrér, mais chacun prend ce dont il a besoin au moment du stage, de petits détails nous montrent vraiment que ce qui est enseigné contient beaucoup de vérité et peut apporter beaucoup.

Finalement on apprend :
-à contrôler notre esprit, notre pensée,
-pour atteindre une certaine paix intérieure
-à respecter un code de conduite qui respecte les autres
- la compassion;
C'est un enseignement compatible avec n'importe quelle religion...
Il y a aucun argument négatif possible, et je ne peux pas m'empêcher de penser que n'importe qui en retirerait des bénéfices.

Chacun progresse selon l'étape où il ou elle en est au niveau développement personnel.

D'ailleurs, Vipassana est parfois enseigné en Prison, notamment en Inde et aux états unis avec des résultats intéressants.

Si vous souhaitez plus de renseignements:

http://www.mahi.dhamma.org/Introduction.4049.0.html?&L=2


Sur les photos, on voit: l'endroit où nous avons passé les 10 jours; ma chambre, mes 3 copines Anna, Zane, et Alice; la pièce où on mangeait, les objets qui me remontaient le moral, haha! Et encore mes copines. :)

vendredi 8 juillet 2016

Quelques photos en vrac...

Visite d'une grotte avec mes amis Rory et Sam. Plein de vers luisants (glow worms)

Voyage jusqu'au Mont Cook et réveil sous la neige...

Fabuleux Tasman Glacier..avec ma copine Marion. Attention les yeux!!

Essayez d'imaginer que c'etait encore bien bien plus beau en vrai.

Ca c etait il y a un mois. Je suis arrivee à Auckland avant hier et ce soir je serai à une heure d ici,dans un centre de méditation. Je ne serai pas du tout joignable pendant environ 15 jours.

Bisous tout le monde!vous me manquez! Xxx